The Evil Within Hope and Human Agency in the Post-70 C.E. Jewish Apocalypses
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Résumé
Le triomphe de Rome lors de la révolte juive (66–70/74 de notre ère) et la destruction du temple de Jérusalem ont inspiré un renouveau florissant des apocalypses littéraires dans le judaïsme ancien. Le Quatrième Livre d’Esdras (2 Esdras) et 2 Baruch proposent une interprétation de cette crise et créent de l’espoir pour la communauté juive d’une façon similaire aux traditions apocalyptiques antérieures. Cependant, ils font également progresser le genre apocalyptique comme outil de débat intellectuel par le biais de dialogues prolongés qui explorent des questions liées à la théodicée. La recherche continue de réfléchir aux objectifs de ces dialogues littéraires complexes. Une analyse comparative de 2 Esdras et 2 Baruch révèle que les deux dialogues insistent sur la volonté humaine, la puissance du péché et les possibilités d’agentivité morale. Bien que leurs approches de ces questions anthropologiques diffèrent de manière significative, leurs dialogues respectifs construisent une éthique provisoire à court terme dans laquelle les justes peuvent trouver l’espoir de persévérer, même si leur propre agentivité morale est profondément menacée. Cela s’exprime particulièrement dans les craintes que les dialogues révèlent quant à la nature humaine, dans leurs prières d’intercession et dans les modèles de gouvernance que leurs protagonistes respectifs incarnent.
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